Le cancer du sein et la dermopigmentation de l’aréole mammaire en 3D.

Le cancer du sein touche une femme sur huit en France, avec plus de 58 000 nouveaux cas par an, en faisant le cancer le plus fréquent chez les femmes, représentant plus d’un tiers des nouveaux cas de cancer féminin.

Dernière étape cruciale de la reconstruction mammaire, le tatouage de l’aréole permet aux femmes de retrouver leur féminité. Si la chirurgie peut recréer une poitrine, c’est la dermopigmentation qui apporte la touche finale, redonnant confiance en soi et estime de soi.

La dermopigmentation réparatrice consiste à tatouer l’aréole mammaire, achevant ainsi la reconstruction du sein. Cet acte minutieux et esthétique est réalisé par Sandrine, experte en la matière, qui propose également des formations pour maîtriser cet art du trompe-l’œil, jouant avec les ombres, les lumières et l’utilisation de pigments implantés.

Dans quels cas le tatouage artistique est-il envisageable ? Il est possible quel que soit le type de reconstruction mammaire réalisé : par lambeau, lipofilling ou pose d’une prothèse, avec ou sans reconstruction du mamelon.

Il est essentiel de demander un avis médical avant tout, notamment car cette pratique est contre-indiquée chez les personnes atteintes de maladies infectieuses, pathologies chroniques, maladies systémiques graves, allergies sévères ou maladies dermatologiques évolutives. De plus, le tatouage n’est pas recommandé pour les femmes enceintes ou allaitantes.